Salut les potes,
Whouaaaaaa ! C'te journée de daubasse que j'viens de me taper...
Pourtant le mercredi, j'ai pas école. Y'aurait vraiment eu moyen de se poiler sévère.
En plus il faisait beau.
Et tous ces gros français étaient à cran à cause des grèves de merdasse.
Moi, j'avais qu'une seule envie, c'était de retourner au cimetière du Père Lachaise parce que mine de rien, il est grand ce con !
Et j'aimerais bien le connaître comme ma poche. Y'a du taf'...
En fait, mon rêve, ce serait d'aller pieuter une nuit là-bas. Chuis sûr qu'il s'y passe des trucs de oufs !...
Bref, ce matin, ma daronne vient me réveiller.
D'habitude, elle s'abstient (et elle fait bien). Surtout depuis la fois où j'l'avais étranglée.
Là, elle débarque dans ma piaule et s'était mis en mode "cassage de burnes violent" en me prenant la gueule avec ses grèves...
Elle arrêtait pas de jacter des trucs horribles que je comprenais pas (because of tête dans le uk maximale...).
A base de « 1 train sur 10 » mes couilles chais pas quoi...
Frontal le réveil.
Tout ça pour me dire au final que comme je pouvais pas aller à mon cours de théâtre...
…elle allait m'embarquer avec elle à son travail !!!
Elle me l’avait encore jamais fait ce coup de pute là !
Décidemment, on touche le fond du gros gros nawak...
Et y'avait rien à faire pour y échapper. J'ai vite lâché la résistance et je me suis donc arraché là-bas avec elle.
Et dans tout ça, j'étais bien chaud pour y foutre un dawa intersidéral.
Ma reum, elle a un vieux boulot qui sert à rien. En gros, c'est une sous-fifre de sous-fifre de sous-fifre de sous-fifre de sous-fifre...
...dans une boite qui vend des trucs dentaires pour les vieux !!!...
Elle ferait mieux de se foutre au RMI et de faire un peu de deal que de vivre cette infamie. Mais bon elle kiffe...
Elle doit être mal réglée.
On arrive là-bas. J'ai tout de suite cerné l'insupportabilité de la situation dès que toutes ses connasses de collègues se sont ruées sur moi pour savoir "comment je m'appelais", "quel âge j'avais"...
Misère humaine...
T'en as même une qui m'a fait une phase ambiance "Et est-ce que tu as une amoureuse ?...". J'me suis bien chargé de son cas à cette grosse conne en lui disant que j’étais pédé.
J’crois qu’elle a pris un peu cher !...
En plus, elles me parlaient toutes comme à un débile mental. J'me suis retenu sinon y’avait des beignes qui partaient direct !
Y'en a quand même une qui me faisait bien kiffer, c'était la standardiste.
Elle était ultra-bonne de Garnier.
J'ai fait un peu mon gosse à base de "j'peux v'nir un peu sur tes genoux ?...".
En plus, elle sentait gavé bon cette goulue...
Moi j'essayais de me frotter autant que possible contre ses tétés. Ca me foutait en rut complet !
J'crois qu'elle kiffait bien aussi...
Bon, au bout d'une heure, mêmes si les tétés, c'est cool, le téléphone, lui, il commence à gaver sec.
En plus, comme on était devant l'entrée, on voyait tous les gens rentrer successivement.
Pas un pour rattraper l'autre.
Toujours la petite phrase de merde rapport aux grèves en arrivant...
Tu sentais trop qu’ils l’avaient cogité pendant tout le trajet.
Genre ça les gavaient mais, en même temps, tu voyais trop qu'ils se trouvaient cool à mort d'arriver au bureau à 10h20...
Quelle bande de gros français !
Ma reum, dans tout ça, c'est tellement une daube qu'elle a même pas son propre bureau à elle.
La lose totale.
Heureusement, y'a une meuf dans le service qui a une vieille maladie, genre "j'vais bientôt mourir" et qui vient plus depuis quelques semaines.
J'ai pu squatter son bureau. C'était bonnard. J'étais peinard.
C'était pas la première fois que je me mangeais un trip en entreprise parce que l'année dernière, au CP, on s'est tapé un stage d'une semaine dans une boite...
C'était déjà sportif niveau chiantise.
Mais là, pour un jour, j'allais pas faire ma diva.
D'autant plus que j'avais un ordo avec Internet pour moi tout seul.
Bon à midi, expérience EPOUVANTAAAAAAAABLE : le déjeuner avec les collègues.
On se barre grailler dans un snack dégueu avec « Monique et Cécile », deux grosses qui ne savent parler que de leurs horribles mômes (j’ai dû subir leurs photos...)
Une heure à écouter des conneries plus grosses qu'elle. C'était longuet...
Heureusement, je savais qu'en retournant à mon bureau, j'allais pouvoir écouter Brigitte Lahaie sur RMC et ça me faisait kiffer.
En plus aujourd'hui, c'était une émission spéciale "Point G". Même si j'suis calé sur le truc, ça m'assurait un 14h/16h pas trop dégueu.
En plus, ce qui était cool, c'est qu'en passant devant un bureau pour aller pisser, j'ai grillé un mec en train d'écouter aussi.
J'l'ai attaqué à base de : "Te broutes plus à chercher le point G, frère... Il est entre le F et H !!!"
Même si la vanne était pourrave, ça l'a fait marrer et il m'a fait rentrer dans son bureau.
Putain c'te vieille haleine enricardisée qu'il avait le zig’ !!!
C’était "Marseille, deux minutes d'arrêt…" dans son burlingue !!!
J'ai voulu lui gratter un verre mais il a fait sa p'tite bite à base de "Si on me voit en train de te faire tiser ici, ça va être chaud pour ma gueule..."
Du coup, il m'a prêté sa boutanche de Ricard et je suis retourné dans mon bureau.
Je me faisais un Ric' à peu près toutes les 10 minutes à la fontaine à flotte. Fallait que je la joue scred' dans mes allers et venues.
J'étais fait rapido.
Du coup, de 16 à 17h30, je me suis mis en mode "pieutance" et j'ai fait péter la sieste. Devant tout le monde.
Putain, ça tournait dans ma caboche !...
17h30, on s'est barré. Retour dans notre pucier. J'étais encore bien high fly…
On est allé choper « notre train sur 10 » qui était blindé de gros nazes excédés et qui puaient la transpi.
J'en ai profité pour rountave un p'tit Ipod vidéo qui n'avait pas qu'à dépasser de la poche d'un petit Charles-Edouard qui, de toutes manières, s'en rachètera un neuf la semaine prochaine...
On aura qu'à dire que c'est mon salaire de la journée...
En tout cas, une chose est sûre : soit ma vie sera show-business soit je me foutrais en grève toute ma life...
Parce que la vie de bureau, on oublie direct !
Faut pas déconner non plus !...
Bon aller, je vais aller récupérer un peu de crédit kiff’ en allant jouer avec Capuçin (mon singe).
On est reparti dans des trips à s'appuyer très fort dans les yeux histoire de partir en sucette pour gratos.
Ca c'est la vie !
Voilà mes biquets,
J'espère que vous kiffez les grèves.
A très biental,
Votre poto : Gabouze !
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