Salut les potes,
Comme je vous le racontais hier, je devais rendre un petit service à un meurtrier que j'avais rencontré au tribunal de Nanterre.
Ca m'excitait à donf' de faire ça...J'étais sûr que j'allais vivre des trips invraisemblables...
Et j'ai profité qu'aujourd'hui, y'avait pas école l'aprem pour me faire cette petite virée vers Courbevoie...
Dites donc, Courbevoie, c'est un peu l'tiers monde...
Mais bon, ça me plait. Je finis par arriver au café du stade. Déjà ils étaient assez hallucinés de me voir débarquer dans le rade...
Encore plus quand je leur ai commandé un Ricard mais bon, ils ont arrêté de me faire chier à partir du moment où j'ai demandé à voir Lafraise.
Apparemment, c'était pas d'la fillette le Lafraise.
On me dit qu'il devrait arriver pour 14h00.
J'attends en lisant le Canard Enchaîné. En passant, pas jojo les dernières frasques de Sarko.
M'enfin bon, on n'est pas là pour parler politique. En plus je me suis fritté à la mairie pour m'inscrire sur les listes.
Impossible. Après on va encore dire que le pays part en couilles...
S'ils veulent pas m'écouter...
14h10 : débarque Lafraise.
Grande classe : petit foulard, lunettes noires, canne, chapeau...
Le genre de mec à qui on ouvre la porte...
Il s'assoit à une table. Je vais le voir. Il est un peu sur le cul quand il me voit débarquer.
En retirant ses lunettes, j'ai pu voir qu'il avait un putain d'oeil de verre. Comme mon pote pakistanais (le vendeur de rose).
J'ai pu aussi apercevoir une putain de cicatrice dans le cou. A mon avis, c'était pas une opération...
Je lui file l'enveloppe. Il lit la lettre et là, j'étais son idole.
Apparemment "Le risotto est en train de brûler…" était une bonne nouvelle.
Il m'a repayé un Ricard. Puis deux, puis trois...
A 15h00, j'étais fait comme un mickey !
Du coup, j'avais pas ma langue dans ma poche. Je lui ai raconté ma vie. Ca l'a fait marrer et il a surtout bien aimé ma débrouillardise.
On a finit l'aprem ensemble. Il appelle des albanais pour me faire raccompagner chez moi. Ils avaient une putain de Mercedes comme j'en avais rarement vu.
On s'est fait la bise et Lafraise m'a dit : "Gabi, j'sens qu't'es un bon. Je t'appelle très vite. J'ai des idées de business pour toi et moi..."
Il m'en a pas dit plus mais je le sens bien...
Il a terminé en me filant un billet de 500 euros, en loucedé. Trop la classe !!!
Je vous tiendrai au jus dès qu'il m'aura confié ma première mission.
C'est les potes qui vont prendre cher demain à l'école quand je vais leur raconter tout ça !!!
Bon aller, je vais commencer à aller craquer mes ronds. J'ai vu une petite paire de santiags qui envoyait bien du steack...
Peace,
Gabi
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